Avec pour objectif de faire comprendre aux commerçantes et commerçants la notion de violences basées sur le genre (VBG), de leur permettre d’identifier les causes et sources de ce comportement puis savoir comment les prévenir afin de vivre en harmonie dans leur lieu de travail, l’Association Togolaise “Femmes et Sida” (ATFS) a organisé un par un atelier de formation à l’endroit de cette cible.
Ouvert par la Directrice Exécutive de l’ATFS assistée par la présidente de ladite association et deux représentants des marchés, l’atelier de formation a vu la participation de 160 commerçants et commerçantes venus de divers marchés à savoir : Adawlato ; Hédzranawoé ; Gbossimé ; Agbadahonou ; Attikpodji ; Djidjenou et Abattoir.
Après la présentation des objectifs de l’atelier par Ekue Cyrille KOMLAN, formateur principal, les concepts fondamentaux suivant ont été abordés afin de permettre de comprendre ce qu’est la violence basée sur le genre. Il s’agit des concepts suivants :
- Le Genre,
- Les Droits Humains,
- Le Pouvoir,
- La Violence,
- Le Consentement.
A la question de savoir si Les hommes et les garçons peuvent-ils être victimes de violences basées sur le genre, le facilitateur a fait entendre que les vulnérabilités liées au genre peuvent exposer quiconque (hommes, femmes, garçons et filles), mais les contextes, causes et conséquences de ces violences sont différents selon qu’elles soient dirigées contre les femmes et les filles ou les hommes et les garçons.
Les sanctions liées aux VBG ont été également développées, après avoir fait cas les différentes violences possibles. Ceci a permis aux participants de connaitre les peines encourues par les acteurs de violence, selon les lois en vigueur.
Cet atelier de formation a été très enrichissant pour les commerçants et commerçantes, ainsi que les acteurs présents. Ils ont eu une bonne compréhension des violences basées sur le genre ; les violences faites aux femmes et aux filles (VFFF), les violences faites aux hommes et aux garçons (VFHG), les peines encourues par les coupables, et les recours disponibles. L’atelier a pris fin avec les mots des membres de l’ATFS et des bénéficiaires, suivis d’une photo de famille.